Last night in Cannes 18 Mai Fantômes, paillettes et podiums

Il y a ceux qui dorment… et puis il y a Cannes. Et si l’on en croit la soirée du 18 mai, les fantômes y dansent, les stars y défilent, et les plages se transforment en catwalks illuminés. Bienvenue dans notre carnet de bord cannois version crépusculaire, là où le cinéma rencontre la fête, et où la nuit tombe avec panache sur la Croisette.

👻 Un fantôme, un aspirateur et une boat party : bienvenue à bord du Techniboat

Direction le Techniboat, le mythique bateau du magazine Technikart, qui a largué les amarres ce soir-là pour célébrer la première mondiale de « A Useful Ghost » (Un Fantôme Utile) du réalisateur thaïlandais Ratchapoom Boonbunchachoke — sélectionné en compétition à la Semaine de la Critique. Le film, aussi déroutant que poétique, raconte comment l’esprit d’une femme morte se réincarne… dans un aspirateur. Oui, un aspirateur. Lequel s’est d’ailleurs glissé en vrai dans la soirée, comme un clin d’œil décalé mais irrésistible.

Entre les saveurs thaïlandaises et les sets électro de Fabrice DRC aux platines, l’ambiance flottait (littéralement) sur un nuage de décalage chic. Un film qui parle de deuil, de ménage spirituel et d’amour au-delà des prises électriques ? Il fallait oser. Et Cannes a applaudi.

« My Father’s Shadow » : quand Lagos s’invite sur le sable

Changement d’ambiance, mais toujours les pieds dans le sable. Sur une plage transformée en piste de danse sous les étoiles, le film « My Father’s Shadow » du britannique-nigérian Akinola Davies Jr a été célébré comme il se doit : en musique et en couleurs. Distribué par Le Pacte et en sélection Un Certain Regard, ce drame politique à l’intensité palpable nous plonge au cœur de Lagos pendant les troubles électoraux de 1993.

Mais ce soir-là, place à la fête : rythmes afro, chaleur humaine, et une atmosphère vibrante qui tranchait volontairement avec la gravité du pitch. C’est aussi ça, Cannes : sublimer les contrastes, danser avec la gravité.

Cavalli sur sable fin : la mode fait sa star à l’Annex

Clôture en beauté (et en talons vertigineux) sur la plage L’Annex pour la soirée Roberto Cavalli – Ray of Sea, orchestrée par Sergio & Marina. Un véritable défilé balnéaire où les plumes rivalisaient avec les flashs, et où le glamour coulait à flot comme du champagne.

Aux premières loges : Carla Bruni, égérie sublime, qui aura changé trois fois de robe en une seule journée – dont une création hypnotique Cavalli à rayures bleues et décolleté plongeant. À ses côtés, Grace Elizabeth, Romee Strijd, Stella Maxwell et Fausto Puglisi. Sur le sable, des podiums improvisés, des danseuses en plumes virevoltantes, et un air de fête qui aurait presque fait oublier que Cannes, c’est aussi du cinéma.

Ce qu’on retient de cette folle nuit ?

Des fantômes (utiles), des ombres paternelles, des reines de la mode, et une Croisette qui, une fois la nuit tombée, se transforme en scène vivante, hétéroclite, et résolument magique. Le Festival de Cannes 2025, ce n’est pas qu’un tapis rouge — c’est un kaléidoscope d’émotions, de cultures et d’éclats de rire partagés jusqu’au bout de la nuit.

Rendez-vous demain pour un nouveau tour des soirées les plus électrisantes de la Croisette.

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